Comment débuter un petit potager ?

Comment débuter un petit potager ?

À l’ère de l’engagement écoresponsable, créer son propre potager est très tendance !

Il n’est pas nécessaire de disposer d’un grand espace pour cultiver légumes et fruits, c’est même tout à fait possible sur un balcon, une terrasse ou encore une petite zone du jardin !

Pour obtenir un bon rendement, il s’agit essentiellement d’adapter les cultures à l’environnement et de suivre les différentes phases d’élaboration d’un potager.

Tour d’horizon des étapes clefs pour débuter un petit potager : pour le plaisir de cultiver et déguster chez soi !

Pourquoi réaliser son propre potager ?

Il y a beaucoup d’avantages à réaliser ses propres cultures, en particulier :

  • Se reconnecter avec la nature : voir une graine s’épanouir en plante qui fleurit et produit des fruits et légumes, c’est juste magique !
  • Être éco-responsable : cultiver chez soi, c'est diminuer son empreinte carbone en faisant moins d’achats, en consommant moins de carburant, d’emballages, de produits transformés, etc.
  • Avoir un passe-temps constructif : prendre soin de son potager, c'est profiter du soleil, observer la nature et avoir une belle satisfaction du travail accompli, de la plantation jusqu’à la dégustation.
  • Profiter du plaisir gustatif : des aliments extra frais et goûteux, à cuisiner et déguster juste après la récolte.

       

  • Développer de nouvelles compétences : créer son potager implique d’apprendre une multitude de techniques et astuces très utiles.

Pour bénéficier des nombreux atouts offerts par son propre potager, il suffit maintenant de se lancer en respectant quelques étapes clefs !

Étape 1 : Préparation

Avant toute chose, il est primordial de bien choisir l’emplacement ainsi que la surface allouée au potager. Pour débuter, il faut prévoir 10 m² à 20 m² : une surface compatible pour un balcon, une terrasse ou une petite zone du jardin. Pour le choix de la zone, il faut tenir compte des facteurs suivants :

  • L’exposition : une zone exposée sud, sud-est ou sud-ouest pour garantir un ensoleillement optimal, nécessaire à la croissance des végétaux.
  • Le sol : les végétaux s’épanouissent majoritairement dans un sol riche et bien drainé. À défaut, une bonne préparation et un enrichissement préalable permettent d’obtenir une terre de qualité.
  • L’environnement : un terrain idéalement plat et protégé des intempéries (vents forts, inondations, etc.), grâce à une haie, un mur ou équivalent.

Une fois la zone délimitée, il convient de s’afférer à la préparation du sol, idéalement au tout début du printemps :

  • En pleine terre : après avoir préalablement bêché la terre (sur 30 cm de profondeur), il faut désherber soigneusement en supprimant toutes les plantes et racines, ainsi qu’extraire les gros cailloux ou débris végétaux. Pour un premier emploi, il vaut mieux enrichir la terre en y répandant des matières organiques décomposées.

   

  • Hors sol : dans un bac posé à même le sol, en hauteur ou suspendu, il suffit de disposer un mélange à parts égales de terre végétale et de matières organiques décomposées.

   

Enfin, il convient de prévoir un système d’arrosage à proximité, pour faciliter l’apport en eau :

       

  • Arrosage manuel : avec un arrosoir ou un tuyau d’arrosage. Ce type d’arrosage est tout à fait adapté et peu contraignant pour une petite surface.
  • Arrosage automatique : avec un arroseur automatique ou un goutte-à-goutte branché directement à une arrivée d’eau extérieure. Très pratique, voire indispensable pour une grande surface.

À noter : il est préconisé de privilégier l’arrosage du potager avec une eau naturelle et non traitée. Pour ce faire, l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie est la solution idéale pour limiter, voire supprimer la consommation d’eau potable.

Étape 2 : semis et plantation

       

Pour bien démarrer, il est conseillé de consulter au préalable un calendrier potager, qui détaille les périodes de semis et plantation de chaque variété. Globalement, les semis sont réalisés de février à avril et la plantation de mars à septembre.

Ne pas oublier de commander les semences au bon moment pour réaliser les semis à temps. Voir le catalogue des semences potagères.

Quant au nombre de semis et plants, il doit être dimensionné en fonction de la surface du potager, des goûts et des besoins de chacun.

Pour débuter, il est préférable de choisir des variétés qui seront consommées avec plaisir et qui sont faciles à cultiver, par exemple :

  • Tomates : en plants à placer mi-mai, pour une récolte de juillet à septembre.
  • Radis : en semis de mars à septembre pour une récolte de mai à octobre.
  • Salades : en semis d’avril à septembre pour une récolte de juin à octobre.
  • Haricots : en semis de mai à juillet pour une récolte de juillet à octobre.
  • Fraises : en plants à placer de mars à avril pour une récolte de mai à octobre.
  • Courgettes : en plants à placer mi-mai, pour une récolte de juillet à septembre.
  • Carottes : en semis de mars à juin pour une récolte de juin à novembre.
  • Épinards : en semis d’avril à juillet pour une récolte de juillet à novembre.
  • Betteraves : en semis d’avril à juillet pour une récolte de juillet à octobre.

Il est aussi conseillé de cultiver des herbes aromatiques dans le potager : persil, basilic, thym, laurier, aneth, menthe, romarin, etc. Au-delà de leur intérêt gustatif, les herbes aromatiques sont de précieuses alliées pour favoriser la pollinisation et protéger les cultures des ravageurs. Voir le catalogue des semences de plantes aromatiques.

       

Pour aller plus loin, il faut savoir que certaines associations de plants sont conseillées quand d’autres sont à éviter. Par exemple, la carotte se développe mieux à proximité des salades, tomates et haricots et moins bien à côté des betteraves.

   

Pour optimiser le rendement, il est primordial de respecter les conseils de culture de chaque espèce : méthode de semis, de plantation, exposition, distance entre les plants, arrosage, etc. Pour illustrer : un plant de tomate nécessite une faible emprise au sol, un tuteurage pour supporter le poids des fruits et un arrosage soutenu.

Pour ceux qui souhaitent produire leurs propres semences d'année en année, il est préférable de débuter avec des semences BIO reproductibles. Voir le catalogue des semences BIO.

Étape 3 : entretien

L’entretien du potager consiste essentiellement à : préparer et entretenir le sol, désherber et arroser régulièrement, tailler et soigner les plants.

Pour un petit potager, l’entretien est très faible et nécessite peu de temps. Les périodes d’entretien les plus intensives se situent du printemps jusqu’à la fin de l’été : c’est la pleine saison du potager !

Durant cette période, il s’agit de bien préparer le sol au préalable, puis de renouveler chaque année l’apport de matières organiques, au printemps ou à l’automne.

Un peu de travail est à prévoir en période de semis et de plantation : biner, creuser, placer, arroser, et parfois buter ou tutorer.

Une fois les plants bien en place, il faut assurer un désherbage régulier pour faciliter la croissance des végétaux, et veiller à un arrosage suffisant, en particulier en période de sécheresse.

A noter : la meilleure astuce pour limiter l’entretien du potager consiste à pailler le sol. En effet, le paillage permet de limiter l’apparition des mauvaises herbes et de diminuer les arrosages. Pour le potager, il est préférable d’opter pour un paillage constitué de matière organique qui, en se décomposant, contribue à l’enrichissement du sol : herbe de tonte, copeaux de bois, paillettes de lin ou de chanvre, compost en surface, etc.

   

Enfin, une attention doit être portée aux éventuels nuisibles et maladies qui pourraient abimer les plants. Il existe une multitude d’astuces naturelles pour protéger les cultures : arrosage aux pieds des plants, associations végétales, mesures préventives pour lutter contre les limaces et escargots (marc de café, coquilles d’œuf, etc.), traitements naturels à base de savon noir ou de vinaigre blanc, etc.

 

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